Notre
Historique

L’Agence togolaise de presse (ATOP) est une agence de service public national. Elle a été créée par décret présidentiel N°75-30 du 5 mars 1975 en remplacement des Centres d’information implantés dans les préfectures jadis dénommés circonscriptions administratives. Elle a son siège à Lomé, la capitale togolaise où toutes les informations collectées sont centralisées, traitées et publiées. En tant qu’organe de service public, elle est placée sous tutelle du ministère de la Communication et des médias.

Au total 45(quarante-cinq) correspondants, sont répartis à travers tout le pays pour collecter les informations locales et nationales. L’agence a noué des partenariats avec des agences internationales et fédérations sous régionales. Il s’agit notamment de l’Agence Chine Nouvelle (XINHUA), la Fédération atlantique des agences de presse africaines (FAAPA) et l’Union des Agences de presse de l’OCI. Son partenariat avec l’Agence France Presse (AFP) est rompu depuis un certain moment.

Les directeurs de l’Agence

L’ATOP a été successivement dirigée depuis sa création par :

Un maillage territorial

L’agence avait d’abord implanté ses bureaux dans les chefs-lieux des régions économiques et avec le temps dans les préfectures (35) afin de pouvoir recueillir les informations politiques, administratives, culturelles, religieuses et faits divers. Ces informations, depuis la création de cette structure, sont centralisées au desk central à Lomé pour traitement et publication. Ces publications sont mises à la disposition des médias d’Etat (Radio Lomé, Togo-Presse, Radio Kara, TVT), la Présidence de la République et des Institutions de la République ainsi que des médias privés et des abonnés.

L’évolution dans le traitement de l’information

L’évolution dans le
traitement de l’information

Au départ, les informations sur le plan national étaient dictées par des correspondants locaux par téléphone et reçues par les journalistes à la rédaction centrale dans la salle d’audio à Lomé. Les dépêches venant de l’extérieur, étaient fournies par l’AFP.

De 1975 à 1983, les informations internationales étaient reçues par des téléscripteurs. Ces téléscripteurs avaient pour fonction d’imprimer les dépêches reçues pars les baies nardeaux. Il y avait les siemens T100 et les Sagem RX20 avec une vitesse de transmission de 100 bauds.

De 1983 à 1999, le système de transmission était le même sauf que les baies étaient remplacés par les récepteurs et les téléscripteurs transtels T100, de Siemens T1000, des Sagem RIS 3000, des récepteurs RD4012 et des boîtiers télégraphiques y sont ajoutés.

Après cette période, l’utilisation de micro-ordinateurs entre dans le système de travail de l’ATOP pour permettre la confection quotidienne des bulletins et la réception des dépêches via E-mail, ce qui rend plus aisé le travail à l’Agence.

Ces nouvelles technologies qui se substituent aux récepteurs donnent un avantage dans le système de transmission des informations.

L’ATOP confrontée à une compétitivité médiatique

L’ATOP confrontée à une
compétitivité médiatique

En effet, l’ATOP depuis les années 1990 se trouve confrontée à une compétitivité médiatique. Elle se doit des défis à relever sur le plan logistique et en termes de ressources humaines afin de perfectionner son travail et être au diapason des médias modernes.

Un projet de modernisation ambitieux

Un projet de modernisation
ambitieux

Un projet de modernisation de l’ATOP a été initié et soutenu par le ministre en charge de la Communication et des Médias. Il porte sur 4 volets notamment la Formation du personnel, la Dotation des bureaux régionaux de connexion Internet, l’Acquisition de matériels informatiques et la Création du site Internet. Les quatre sont simultanément lancés, ce qui donne un grand espoir à l’agence de réunir désormais les conditions nécessaires pour fournir des informations vraies et de proximité, en temps réel, sur toute l’étendue du territoire national, en audio, audio-visuel, et en ligne.