Pagouda, 25 mai (ATOP) – Le projet d’« Appui à la conservation et la gestion participative de la Forêt sacrée de Koyoma » a été lancé le mercredi 24 mai dans le canton de Solla, à 30 km au nord-est de Pagouda
Ce lancement a servi de cadre pour informer et sensibiliser tous les acteurs impliqués dans la conservation et la protection des forêts sacrées sur les différentes actions à mener dans le cadre de ce projet afin de favoriser les échanges pour la pérennisation des acquis du projet.
Le projet est financé par le Programme micro financement du fonds pour l’environnement (PMF-FEM). Il sera piloté par l’ONG Complexe Agro Pastorale Echo des Jeunes Ruraux (CAP-EJR). Le projet consiste à réaliser des activités de restauration et de protection de ladite forêt sacrée. Il s’agit de contribuer à promouvoir les activités génératrices de revenus au sein de la communauté rurale de Solla à travers la production du beurre de karité et le développement de l’apiculture.
Le préfet de la Binah, Ataba Abalounorou a salué cette initiative qui vient accompagner le gouvernement togolais dans sa vision de reverdir le pays à 25 % à l’horizon 2025 en reboisant un milliard d’arbres d’ici à 2030. Il a remercié les promoteurs qui luttent pour la protection de l’environnement et la conservation des aires protégées au Togo. « Que le présent projet à terme fasse naître une prise de conscience collective sur la question environnementale au sein des communautés bénéficiaires », a-t-il souhaité.
Le coordonnateur de l’ONG CAP-EJR, Koudina Tomfeyi, s’est réjoui de l’engouement et l’engagement des acteurs visant à relever le défi de la conservation et de la gestion participative des ressources forestières dans la Binah. Il a indiqué que les changements climatiques accentuent la vulnérabilité des populations et les clivages sociaux et précisé que la bataille contre ces aléas ne peut être possible qu’en protégeant aussi les forêts.
Une visite guidée dans cette forêt sacrée, en compagnie du directeur régional de l’environnement et des ressources forestières de la Kara, le Lieutenant-Colonel Détsè Komla a mis fin aux travaux.
ATOP/JAK/TJ