Sokodé, 28 nov. (ATOP) – La direction régionale de la santé de la Centrale a briefé, le lundi 28 novembre à Sokodé, des journalistes et points focaux des districts sanitaires de la région sur la campagne intégrée rougeole-rubéole, prévue du 5 au 11 décembre prochains dans tout le pays.
Cette rencontre a permis de donner aux participants en santé les éléments de langage sur cette campagne pour mieux apporter l’information aux communautés afin que celles-ci soient suffisamment préparée et acceptent de faire vacciner leurs enfants.
Cette campagne a pour objectif de protéger les enfants de 9 mois à 5 ans contre la rougeole et la rubéole, deux maladies très contagieuses. Elle intervient après la découverte de plusieurs cas dans le pays. Pour cette opération, les Agents de santé communautaires (ASC) n’iront pas de maison en maison pour administrer le vaccin. C’est plutôt aux communautés de se déplacer avec les enfants sur les lieux de vaccination. Ces lieux sont les formations sanitaires, ou les postes fixes temporaires comme les marchés et les églises où des équipes seront préparées. La stratégie mobile, est également mise à contribution. Dans ce cas, les équipes de vaccination sont véhiculées sur des lieux spécifiques pour vacciner les enfants. Des postes fixes seront installés au-delà de 5km pour l’administration du vaccin.
Durant cette campagne, il y aura l’administration de la vitamine A pour pouvoir renforcer l’immunité des enfants et de l’albendazole pour les déparasiter.
La rencontre a été animée principalement par M. Manzama-Esso Kola, coordinateur de la Plateforme des organisations de la société civile pour la vaccination et l’immunisation au Togo (POSCVI-Togo). Il était aidé par M. Paka Mawa, technicien supérieur en génie sanitaire.
M. Kola a fait savoir que la rougeole et la rubéole se ressemblent et sont difficilement différenciables. « Les deux maladies se manifestent pratiquement de la même façon, c’est-à-dire, par la toux, une forte fièvre, des boutons et des taches blanchâtres sur le tout le corps », a-t-il ajouté. Il a affirmé que « seules les analyses au laboratoire permettent de les distinguer ». A l’en croire, ces maladies peuvent entraîner le décès de l’enfant si des mesures ne sont pas prises à temps.
MM. Kola et Paka, ont rappelé que les vaccins sont acquis par l’Etat à coup de milliards de francs avec l’aide des partenaires dans le seul but de protéger les enfants. « Ils ne peuvent pas dépenser tout cet argent pour faire mourir les enfants », ont-ils affirmé. C’est pourquoi, ils ont invité les parents à faire fi des préjugés afin d’adhérer massivement à cette campagne en faisant vacciner tous les enfants.
ATOP/MEK/AJA