Lomé, 24 mars (ATOP) – Plan International Togo et SOS Villages d’Enfants, deux organisations internationales de promotion et de protection des droits de la femme et de la jeune fille, ont célébré en différé, le vendredi 22 mars au stade de Kégué à Lomé, la journée internationale des droits de la femme observée le 8 mars, à travers un match amical de football mixte (Hommes et femmes) remporté par l’équipe de SOS Villages d’Enfants sur un score de 2-0.
Le coup d’envoi de cette rencontre de 20mn x 2 a été donné par la ministre de l’Action sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation, Mme Adjovi Lolonyo Apédoh-Anakoma, la représentante du ministre en charge des Sports, Tchamdja Diane, la représentante résidente de Plan international Togo, Mme Awa Faly Ba Mbow, la directrice de SOS Villages d’Enfants, Mme Essossimna Ackla et la directrice de l’Agence française de développement (AFD), Mme Zolika Bouabdallah.
Animées par la joie de se récréer et surtout par l’opportunité de jouer aux côtés de leurs collègues hommes, les femmes se sont plus illustrées dans ce match de football de convivialité et festif. Ce sont les joueuses de SOS Villages d’Enfants qui se sont très tôt illustrées en assiégeant le camp adverse, inquiétant à plusieurs reprises le goal de l’équipe mixte de Plan International Togo. Soutenue par leurs collègues hommes, l’équipe de SOS Villages d’Enfants maintient la pression et finit par obtenir gain de cause en ouvrant le score à 15ème mn par Josué Koffi. Les deux équipes sont allées à la pause sur ce score de 1-0 en faveur de SOS Villages d’Enfants
De retour des vestiaires, l’équipe mixte de SOS Villages d’Enfants a maintenu la pression sur son adversaire et corse l’addition à la 36ème mn grâce à Georges Assignon portant le score à 2 buts contre 0. Toutes les réactions et initiatives des joueuses et joueurs de Plan International Togo pour réduire le score sont restées vaines jusqu’au coup du sifflet final. SOS Villages d’Enfants remporte donc cette première initiative de match amical de football.
Peu avant le match, le personnel des deux organisations ont échangé autour du thème « Investir en faveur des femmes : renforcer l’inclusion financière et la participation publique et politique des femmes », animé à tour de rôle par les officielles présentes. Il s’agit pour ces dernières de partager leur parcours avec leur personnel ; de dire ce que leur inspire le thème de cette journée et comment est-ce qu’au niveau de chaque organisation les actions sont mises en œuvre pour accélérer le rythme, afin d’investir en faveur de la femme. Elles ont également abordé les avancées et les défis à relever dans le cadre de la promotion des droits de la femme.
« Au Togo on fait beaucoup et on parle peu. En célébrant les droits de la femme, il faut aussi se rappeler de célébrer ceux qui se battent pour l’effectivité de ces droits. Le Togo a été récemment reconnue comme ayant le meilleur ministre de l’Action sociale et de la Promotion de la Femme. Nous avons également été ensemble à la commission des droits de la femme aux Nations unies et le Togo a été plébiscitée pour au moins deux choses. La première est le travail organisé autour de l’inclusion financière qui fait du Togo le premier pays en matière d’inclusion financière au sein de la CEDEAO. La deuxième chose est que récemment la Banque mondiale a reconnu que le Togo est le premier pays en Afrique en termes d’environnement pour les droits de la femme, le leadership de la femme et la femme en entreprise et 19ème pays dans le monde », a révélé la représentante résidente de Plan International Togo.
« Cette journée c’est le cri de ralliement de toutes les femmes et de tous ceux qui soutiennent les droits des femmes au quotidien. Nous devons continuer par améliorer la situation pour les enfants, surtout les jeunes filles et les femmes du Togo et du monde. Les challenges à venir, c’est de pouvoir faire encore plus, mieux qu’hier. Il faudrait que les hommes et les garçons soient à nos côtés et pour cela il faudrait que depuis la cellule familiale nous changeons de paradigme dans l’éducation des garçons et que les hommes jouent leurs rôles de parents responsables (la parentalité positive). Nous devons également les accompagner en les formant, afin qu’ils soient à nos côtés pour défendre leurs filles, femmes et sœurs », a précisé la directrice de SOS Villages d’Enfants.
Cette célébration a permis de souligner l’importance de l’engagement en faveur des droits de la femme et de renforcer les liens de solidarité entre les différentes parties prenantes. ATOP/AR/TD