Lomé, 19 jan. (ATOP) – Le premier panel organisé dans le cadre de la conférence parlementaire sur la lutte contre le terrorisme et la prévention de l’extrémisme violent a porté sur les rôles significatifs que les jeunes pourraient jouer dans les processus décisionnels et les moyens par lesquels les parlementaires pourraient les responsabiliser. Il a été animé après la cérémonie d’ouverture de cette conférence, le jeudi 19 janvier à Lomé.
Ce panel a réuni cinq intervenants à savoir : la vice-présidente et présidente du sénat du Libéria, Mme Jewel Howard Taylor ; le président de l’union inter parlementaire, ReinHold Lopatka, président de la coordination du mécanisme des assemblées parlementaires OSCE ; Mme Sahar Albazar, présidente de l’Union inter parlementaire des jeunes et de Mme Laila Dahi, présidente du parlement panafricain de jeunes et membre de la chambre représentative du Maroc.
Sous la modération du 4e vice-président de l’Assemblée nationale du Togo, Pacôme Adjourouvi, les panélistes ont tour à tour pris la parole pour fustiger le phénomène du terrorisme et de l’extrémisme violent. Le terrorisme selon eux, est comme un cancer qu’il est difficile de guérir. Ils ont reconnu que pour le vaincre, il faut une bataille qui doit être menée ensemble à différents niveaux.
Pour eux, rien ne justifie l’extrémisme violent, mais cela ne provient pas du néant. Entre autres, causes citées, il y a l’impunité, les frontières poreuses, le manque de transparence et la marginalisation de certaines catégories au sein de la société.
Comme solutions, ils proposent d’accorder une attention particulière aux problèmes des jeunes et surtout de les impliquer dans les prises de décisions. Les panelistes ont demandé de donner une bonne éducation à la jeunesse gage de tout dérapage, d’investir dans la jeunesse et surtout donner la possibilité aux jeunes d’avoir un emploi stable. Ils ont proposé donner aux femmes un pouvoir de décision et les impliquer dans la gestion des affaires publiques pour donner une cohésion au niveau familiale et de la société. Entre autres solutions, ils proposent que les parlementaires initient des lois, des politiques de mises en œuvre des programmes de mêmes que des mesures préventives ou de répressions contre le terrorisme.
La conférence a pour, entre autres, objectifs de partager les expériences sur l’engagement des jeunes dans la lutte contre le terrorisme et la prévention de l’extrémisme violent en Afrique. Elle va se concentrer sur les moyens par lesquels les parlementaires pourraient effectivement renforcer l’engagement avec les jeunes et accroître leur implication dans les processus d’élaboration des politiques tout en sensibilisant au rôle clé que les jeunes devraient jouer dans la prévention de l’extrémisme violent.
Cette session réunit les représentants des parlements nationaux des États membres en Afrique ; des leaders de jeunesse, des organisations non gouvernementales de jeunesse et des organisations de la société civile. On note également la présence des représentants de syndicats d’étudiants, de jeunes leaders communautaires, entre autres. Les représentants d’entités des Nations Unies et d’autres organisations internationales représentants des assemblées parlementaires en Afrique et autres assemblées parlementaires concernées y ont pris part.
ATOP/KYA/SED