Notse, 20 juin (ATOP) – La direction préfectorale de l’Action sociale/Haho en collaboration avec l’association Solidarité active pour le développement (SAD) et l’ONG Plan-Togo a célébré en différé la Journée de l’enfant africain (JEA) sur le thème : « l’Education pour tous les enfants en Afrique : l’heure est venue » à travers une caravane et causerie-débat, le mercredi 19 à Notse.
La journée, commémorée le 16 juin de chaque année, a permis d’attirer l’attention des populations et acteurs de développement communautaire sur l’importance de l’éducation inclusive des enfants, la culture de l’excellence et l’épanouissement des apprenants en milieu scolaire. Elle a servi aussi à renforcer les concepts de protection des droits des enfants et de lutte contre les comportements et attitudes dégradantes à leurs égards.
Dans une causerie-débat, le conseiller pédagogique de l’inspection des enseignements préscolaire et primaire IEPP-Haho-Sud, Kédjani Kokou a déclaré que l’éducation pour tous les enfants en Afrique doit avoir pour soubassement la non-discrimination, la participation de l’enfant au programme d’enseignement, le droit à la survie et l’intérêt supérieur des enfants. Il a exhorté les acteurs des enseignements scolaires à rendre l’éducation accessible et adapté afin de permettre aux apprenants de profiter de meilleur encadrement.
La journée est aussi marquée par une caravane, des sketchs, des danses chorégraphiques des jeunes des Conseils consultatifs préfectorale des enfants (CCPE) et ceux des leaders de demain (LDD) pour exhiber les vertus d’éducation, et la nécessité de la réadapter aux concepts inclusifs pour l’épanouissement des apprenants.
Le directeur préfectoral de l’Action sociale, Dopo Kakadji, a rappelé que la journée de l’enfant africain est instituée en 1991 par la conférence des chefs d’Etats et de gouvernement de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) (actuelle Union africaine UA), en mémoire des enfants massacrés le 16 juin 1976 à Soweto en Afrique du sud lors du soulèvement des enfants pour réclamer leur droit.
Des associations et ONG partenaires ainsi que des responsables communaux de la préfecture de Haho ont pris part à la rencontre. ATOP/YM/GKM