
Kara, 21 mars (ATOP) – Les différents acteurs impliqués dans la mise en œuvre du projet « Approches multisectorielles et transformatrices des rites et initiations pour les droits en santé sexuelle et de la reproduction des adolescentes (PPGP2) » ont évalué, le lundi 20 mars à Kara, les résultats du projet.
Cette séance d’évaluation des résultats de la première phase d’exécution des activités dudit projet dans la commune Kozah 1 est organisée par l’Association Togolaise pour le Bien-Etre Familial (ATBEF) avec ses partenaires l’Unité de Recherche Démographique (URD) et le Centre de Recherche de Développement International (CRDI) du Canada
L’objectif est de prendre connaissance des réalités de terrain dans l’exécution des activités et d’échanger avec les différents acteurs sur les difficultés de mise en œuvre afin d’améliorer l’approche multisectorielle. Il s’est agi pour l’ABEF et son partenaire d’évaluer l’engagement, le travail et les résultats obtenus dans la commune, de discuter des actions de politiques communales de pérennisation de cette approche, puis de définir les approches perspectives pour la capitalisation des acquis.
Les participants ont pris connaissance du processus et des stratégies de mise en œuvre et de pérennisation de l’approche multisectorielle dans la commune de Kozah1, ainsi que de suivi des activités réalisées, notamment, l’identification des points focaux, la mise en place et formation des comités scolaires et communaux. Ils ont également fait le point des résultats obtenus.
Le maire de la commune de Kozah1, Pidabi Pawoubadi a salué l’initiative de l’ATBEF et émis le vœu que cette approche multisectorielle soit davantage vulgarisée pour la prévention des grossesses précoces au sein des collèges des communes sœurs.
La chargée principale des programmes au CRDI, Mme Marie Glorieuse a indiqué que cette expérimentation a permis de faire un lien entre les pratiques socioculturelles, les rites et initiations dans certaines localités et leur rapport avec la survenue des grossesses précoces chez les adolescentes.
Le chef du projet PPGP2, Selom Komlan Noussokpoe a relevé qu’à travers la synergie des interventions en milieu scolaire et communautaire, le projet a pu réduire plus de 60% de cas des grosses dans les établissements et communautés ciblées.
ATOP/BAK/KYA