Kara, 31mars (ATOP) – Les leaders communautaires des cantons de Kadambara dans la région Centrale et d’Atchangbadè dans la Kara ont été sensibilisés respectivement les 29 et 30 mars à Sokodé et à Kara, sur le Mécanisme National de Prévention de torture (MNP) au Togo.
La rencontre a réuni les élus locaux, les chefs traditionnels et coutumiers, les responsables des CDQ, CVD, les groupements de femmes et jeunes, les chefs religieux et de services administratifs, ainsi que les responsables des OSC. Elle se situe dans le cadre d’une campagne de sensibilisation et de vulgarisation de ce mécanisme et ses réalisations. La sensibilisation s’intègre dans la mise en œuvre du projet : « Ancrage institutionnel du MNP et renforcement du cadre de collaboration OSC/CNDH et acteurs de la chaîne pénale dans la lutte contre la torture et les infractions assimilée au Togo ». C’est une initiative de l’association Solidarité Mondiale pour les Personnes Démunies et les Détenus (SMPDD) en collaboration avec la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) et le soutien financier du fonds spécial OPCAT.
L’objectif est de contribuer à renforcer la visibilité du MNP et de ses actions auprès des populations à la base et d’informer celles des régions centrales et de la Kara, de l’existence du cadre juridique de protection des droits de l’homme et de lutte contre la torture au Togo. Il était aussi question de renforcer la lutte contre la torture dans ces régions en prônant la collaboration franche entre le MNP et acteurs locaux, avec l’implication des organisations de la société civile (OSC), des groupements de femmes et jeunes, des leaders communautaires et des représentants du pouvoir central. Ceux-ci seront sensibilisés sur leur rôle en matière de prévention contre la torture.
A Kadambara tout comme à Atchangbadè, les participants ont été édifiés sur les thématiques relatives à la présentation du MNP au Togo et ses réalisations, aux instruments de prévention de la torture, au rôle du citoyen dans la lutte contre la torture au Togo, ainsi qu’aux conséquences de la torture sur les victimes, leurs familles et la société en générale.
Le représentant du préfet de la Kozah, M. Hassim Maliawaï et le secrétaire général de la préfecture de Tchaoudjo, Daro Ouro-Akondo ont indiqué que les droits de l’homme constituent aujourd’hui une thématique transversale sans laquelle aucun développement n’est possible. Ils ont fait savoir que pour un développement durable et harmonieux, il est un impératif pour chaque citoyen de jouir pleinement de ses libertés dans le respect de la loi en vigueur. Les deux orateurs ont exhorté chaque acteur à jouer sa partition afin de contribuer significativement à booster la torture hors du Togo et favoriser le développement à tous les niveaux pour l’épanouissement de tous.
ATOP/SG/TJ
