Lomé, 20 sept. (ATOP) – La commission de l’Union africaine (UA) a célébrée en différé, le lundi 19 septembre à Lomé, la journée africaine des mers et océans. Une conférence-débat a marquée l’ouverture de cette célébration, un évènement sur deux jours.
Cette célébration vise à rappeler le rôle des océans et des mers comme source de revenus pour la planète entière et l’importance de les conserver et de les exploiter de manière adaptée aux fins du développement durable de nos pays. En ce qui concerne le Togo, le ministre de l’Economie maritime de la Pêche et de la Protection Côtière Kokou Edem Tengue, a souligné que les objectifs de la célébration de cette journée sont alignées avec les axes 1 et 3 du plan national de développement décliné en feuille de route gouvernementale 2020-2022 et plus précisément avec la stratégie nationale pour la mer, le littoral, et le livre 6 du code de la marine marchande togolais consacré à la pollution marine.
L’édition 2022 a connu la participation des ministres en charge de l’Economie Maritime, de l’Environnement Foly-Bazi Katari, Mme l’ambassadrice de la République du Kenya au Togo, Nancy Karigithiu, les membres de la Commission de l’Union Africaine de la Journée Africaine des Mers et Océans et les acteurs intervenant dans le domaine.
Cette journée leur a offert l’occasion d’explorer et de réfléchir ensemble sur les activités à mettre en œuvre afin d’informer, sensibiliser et de déclencher des changements axés sur les comportements et le mode de consommation. M. Tingue a déploré le fait que la biodiversité marine subit une dégradation croissante et alarmante qui interpelle la conscience humaine. Ceci entraine des pressions sur les écosystèmes côtiers et marins qui ne cessent d’augmenter a-t-il ajouté. De nos jours, avec la réalité des changements climatiques, il nous faut innover en utilisant de nouvelles approches de solutions basées sur la nature ; avoir des collaborations inter sectionnelles et interdisciplinaires ; intégrer le savoir local et les efforts communautaires dans toutes les actions ; intégrer le savoir local et les efforts communautaires ; collaborer avec la recherche scientifique ; et développer l’économie bleue et la gestion responsables des activités liées aux mers et aux océans a précisé Monsieur le ministre. Il a affirmé que beaucoup d’activités sont liées à l’océan, et pour en tirer profit nous avons l’obligation de le protéger. M. Tingué a exhorté tous les pays africains à s’unir pour donner un nouveau souffle aux océans, de sorte qu’à l’horizon 2030, l’atteinte de l’objectif de Développement Durable 14 qui est de « Conserver et exploiter de manière durable les océans, les mers et les ressources marines aux fins du développement durable ».
La journée africaine des mers et océans est commémorée chaque 25 juillet.
ATOP/YE/TJ