Abu Dhabi, 18 nov. (ATOP) – Une série d’activités a clos, le jeudi 17 novembre à Abu Dhabi, les travaux du sommet mondial des médias (Global media congress) placé sous le thème « Façonner l’avenir de l’industrie des médias » aux Emirats arabes unis (UAE).
Le dernier jour a été marqué par plusieurs activités notamment des présentations sur « Les médias du point de vue de la jeunesse arabe » et « Pleins feux sur les médias régionaux : Amérique latine » ; une interview consacrée à « La transformation numérique des médias et ses implications en matière de ressources humaines ». Deux tables-rondes ont également meublé cette journée : Une sur les « modifications des sources de revenus : examen des flux de revenus à long terme des organisations médiatiques » et l’autre sur la « diversité et inclusion à l’ère du numérique : les femmes dans les médias ».
Cette deuxième table-ronde a été animée par quatre femmes du secteur des médias à savoir : Khadeeja Al Marzooqi, rédacteur en chef, poste de Dubaï (UAE) ; Mona El Shazly, animateur de talk-show Égypte ; Nashwa Al Ruwaini (PDG et membre du conseil d’administration, pyramedia (UAE) et Dr Yemissi Akinbobola, journaliste et consultante. Elles ont relevé qu’avec l’avènement du numérique, la présence des femmes dans le secteur médiatique s’est accrue. Les oratrices ont fait savoir que « la femme est devenue productrice de contenus et est parfois au-devant des hommes dans certains pays de la région du Moyen Orient. La technologie a favorisé l’accès des femmes aux plateformes de formation, ce qui a contribué à leur responsabilisation à certains postes ».
Les panelistes ont signifié que malgré l’omniprésence de la gent féminine dans les médias, quelques barrières persistent. Elles ont estimé que « la qualité des postes, le traitement des femmes sur les lieux de travail et la non application des lois prises en faveur de celles-ci restent des défis à relever ».
Les intervenantes ont aussi souligné la nécessité de « rééduquer la nouvelle génération, de la sensibiliser » pour protéger les filles qui vont s’intéresser au secteur des médias. « Nous devons coacher les filles qui ont de bons contenus, discuter avec elles pour qu’elles ne soient pas détruites en cas d’erreur », ont-elles ajouté. Les oratrices ont conseillé leurs cadettes à ne pas transformer leur personnalité en marchandises mais de se professionnaliser pour influencer la société par leurs productions.
Le congrès mondial des médias (Global media congress) a été à l’actif du Centre national des expositions d’Abu Dhabi (ADNCE Group) en partenariat avec Emirates News Agency (WAM). Il a regroupé des journalistes, des entreprises technologiques, des créateurs de contenu, des professionnels du marketing numérique, des géants du streaming, des responsables du divertissement, des régulateurs et des principales parties prenantes des médias. Des partenariats commerciaux aux professionnels des médias du monde entier ont été également noués. Plus de 170 sociétés de 29 pays ont exposé leurs entreprises et produits durant ce sommet.
ATOP/BV/AJA