
Sotouboua, 23 fév. (ATOP) – Quarante femmes vulnérables productrices de maïs de la préfecture de Sotouboua ont renforcé leurs capacités sur les techniques de production biologique associées à l’élevage des volailles au cours d’un atelier du 19 au 23 février à Sotouboua.
Cette formation est organisée par le Club des ouvriers amis du Togo (COAT), avec l’appui technique du cabinet Tchabder Consult. Elle est financée par le Fonds national d’apprentissage, de formation et de perfectionnement professionnels (FNAFPP). L’objectif est d’améliorer les performances techniques des femmes vulnérables en l’occurrence les veuves productrices de maïs afin de contribuer à leur autonomisation financière et réduire leur vulnérabilité.
Durant les cinq jours, les femmes ont été renseignées sur le choix du terrain, les itinéraires techniques de production du maïs, l’utilisation de l’herbicide et d’insecticide biologique, le stockage du maïs, la fabrication du compost et sur l’élevage des poules locales et des pintades. Elles ont été également renforcées sur leur organisation, la gestion de leurs activités, comment faire les comptes d’exploitation, les comptes caisse et sur les unités d’élevage et de production.
Le représentant du préfet de Sotouboua, Amonao Yaovi Assèhouna a témoigné sa reconnaissance aux initiateurs pour leur appui et accompagnement aux femmes veuves pour qu’elles puissent améliorer leur rendement agricole avec du maïs et des volailles de qualité. Il a également témoigné sa gratitude au chef de l’Etat, Faure Gnassingbé pour son souci de faire de l’agriculture togolaise, un moteur de croissance et de développement. M. Amonao a demandé aux femmes de mettre en pratique les enseignements reçus pour l’atteinte des objectifs visés.
Le président de l’association COAT, Pélyi Yao et le directeur du cabinet Tchabder Consult, Tchaloubo Abdouderman ont estimé que les femmes vulnérables et surtout celles du secteur informel mérite une attention particulière. C’est pourquoi cet atelier est initié pour les accompagner dans la production des produits locaux avec des techniques simples mais efficaces qui peuvent les amener à sortir de leur précarité, ont-ils ajouté. Les intervenants ont convié les participantes à restituer les acquis et à se mettre très tôt au travail, soulignant que l’agriculture est une entreprise qui réduit considérablement le chômage.
Pour les bénéficiaires, Awili Solim et Bouraïma Rachidatou, cette formation va leur permettre d’augmenter leurs productions de maïs et de volailles avec l’application de toutes les techniques reçues. Elles comptent, précisément, doubler leurs productions avec les produits locaux qui sont bons pour la santé de l’Homme.
La formation a été sanctionnée par une attestation de participation.
ATOP/BTP/MEK