Kara, 1er oct. (ATOP) – Quarante femmes transformatrices membres de l’association togolaise des transformateurs de soja (ATTS) prennent part du 30 septembre au 2 octobre à Kara, à un atelier de renforcement de leurs capacités. L’atelier porte sur le respect des normes d’hygiène alimentaire et la diversification de l’offre de produits transformés.
L’atelier de formation se tient simultanément dans les régions Maritime, des Plateaux et de la Kara pour la première vague. La seconde vague est prévue du 3 au 5 octobre prochain dans la Centrale et les Savanes. Il est organisé par le ministère de l’agriculture, de l’hydraulique villageoise et du développement rural en collaboration avec le conseil interprofessionnel de la filière soja (CIFS).Il bénéficie du soutien financier du programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l’ouest (FSRP Togo).
La formation vise à professionnaliser davantage les différentes catégories de transformateurs/trices de soja pour offrir une gamme de produits de qualité à la population. Concrètement, l’activité consiste à renforcer les capacités des transformatrices de soja, sur les notions de qualité, d’hygiène, de maîtrise des dangers, d’emballage et de bonnes pratiques de transformation alimentaire pour leur permettre d’offrir à la population une gamme diversifiée de produits transformés de bonne qualité, conformes aux normes alimentaires et hygiéniques requises.
Les participants sont outillées sur les notions d’hygiène alimentaire, les bonnes pratiques de transformation alimentaire, les stratégies de diversification et l’offre des produits issus de la transformation du soja. Elles seront également édifiées sur les conditions hygiéniques de production, les normes d’hygiène appliquées dans la transformation de soja, les sources de contamination pouvant causer des maladies lors de la transformation, ainsi que la diversification et la valorisation des produits issus de soja. Les participantes prendront aussi connaissance des techniques et méthodes d’emballage et d’étiquetage des produits transformés.
A l’ouverture des travaux, Mme Kpiki Kadabi-Awi représentante du CIFS a souligné que cette formation fait suite au constat selon lequel les produits localement transformés connaissaient une faible consommation par rapport aux produits importés. Pour elle, cette faiblesse s’explique en grande partie par la méfiance des consommateurs qui doutent de la qualité et surtout des conditions hygiéniques de production locale et de présentation de ces produits sur le marché. Aussi renchérit-elle, certaines femmes se lancent dans l’activité de transformation sans aucune acquisition du matériel adéquat qui parfois se confond au matériel de cuisine du ménage ni même du savoir minimum propre à l’activité. ATOP/BAK/TAL/GKM