Atakpamé, 3 sept. (ATOP)- Des journalistes des régions Centrale et Plateaux ont été formés les 1er et 2 septembre à Atakpamé sur les enjeux du numérique et de l’implication des nouvelles lois régissant l’exercice de leur fonction.
Cette formation a été organisée par le ministère en charge des Droits de l’Homme en collaboration avec le ministère de la Communication et des médias. Elle a bénéficié de l’appui technique de la HAAC et de l’Observatoire togolais des médias. L’objectif de cette formation est de susciter chez les professionnels des médias une prise de conscience et de responsabilité dans l’exercice de leur fonction en matière de traitement de l’information. Il s’est agi d’interpeller les journalistes sur la qualité des contenus qu’ils produisent et diffusent.
Durant deux jours de travaux, les participants ont été outillés sur des enjeux du numérique, l’importance de l’influence de la communication et la nécessité de contribuer à la promotion d’un cyberespace à travers plusieurs modules notamment « compréhension et implication du nouveau code de la presse et de la communication ; la nouvelle loi organique de la HAAC en lien avec le nouveau code pénal ». Ils ont été également entretenus sur « le journalisme face aux enjeux et rapports de souveraineté : Infox, ingérence et contre ingérence numérique », « le journalisme sensible à la démocratie numérique et à la participation citoyenne, cas pratique ».
Les travaux ont été ouverts par le ministre de la Communication et des médias, porte-parole du gouvernement, le professeur Akodah Ayéwouadan. Il a fait comprendre que la bonne pratique démocratique et l’exercice de la liberté de presse et d’opinion ne sont donc pas contradictoires. Pour lui, il est possible à un journaliste de rapporter des actes de terrorisme en évitant tout glissement vers le sensationnel. « C’est là qu’intervient la notion de responsabilité en journalisme », a-t-il souligné. Le ministre a expliqué que le cadre juridique et réglementaire national actualisé est très en phase avec la liberté d’opinion et d’expression, ce qui impose aux acteurs des médias de s’adapter au nouveau paysage et de se conformer aux nouvelles lois régissant les médias.
Le préfet de l’Ogou, Akakpo Edoh a invité les journalistes à s’approprier le contenu des communications pour véritablement contribuer à la promotion de la paix prônée par le gouvernement.
ATOP/KKT/AJA