Lomé 15 nov. (ATOP) – Le ministère du Commerce de l’Industrie et de la Consommation local a organisé en présentiel et en visio-conférence, un panel de discussions avec les responsables des Très petites, petites et moyens entreprises (TPME) sur les opportunités que leur offre le gouvernement pour leur promotion, le mardi 15 novembre à Lomé.
Placée sous le thème « Quels traitements préférentiels en faveur des TPME pour booster la consommation locale ? », cette rencontre a pour objectif d’échanger avec les TPME sur les voies et moyens à adopter pour leur émergence.
Le panel de discussions a été co-animé par le directeur de la législation fiscale et du contentieux à l’Office togolaise des recettes (OTR), Konlani Kampatibe, la directrice générale du Fonds d’appui à l’initiative économique jeune (FAEJ), Sahouda-Gbadamassi Mivedor, la représentante résidente de l’UEMOA, Aminata Lo-Paye, le conseiller du ministre en charge de la promotion de l’investissement, Pierre Ivan Houessou et Mme Ayélé Ekoue Amégnran du ministère du commerce.
Ces panelistes ont relevé tour à tour les atouts qu’offrent leurs structures aux jeunes entrepreneurs. Il s’agit entre autres, des opportunités de renforcement de capacités, d’encadrement et de facilitation au financement qu’offre le ministère en charge du Développement à la base à travers le (FAIEJ), la promotion des entreprises locales et des produits locaux et l’accessibilité des informations relatives aux TPME. Les participants ont été informés que le gouvernement a mis à la disposition des jeunes entrepreneurs 25% des marchés publics, d’un guichet au niveau de l’OTR, d’un allégement des charges fiscales (réductions d’impôts) et une facilitation en matière de la tenue et obligation comptable. Dans cette même logique, le gouvernement encourage la promotion des centres de gestion agréés qui offrent aux adhérents 40% de réduction d’impôts sur les 4 premières années et un armistice de contrôle fiscal sur 3 années. Les mêmes avantages de réduction fiscale sont accordés aux entrepreneurs qui sont affiliés aux structures publiques d’encadrement, notamment le FAIEJ, l’Agence nationale d’appui au développement à la base (ANADEB) et la Délégation à l’organisation du secteur informel (DOSI).
Au cours des échanges, les participants ont proposé des approches de solutions dont la création d’une plateforme pour échanger les informations et les connaissances.
ATOP/MG/SED