Tabligbo, 2 déc. (ATOP) – Vingt-cinq jeunes scolaires et extrascolaires de la commune Yoto 2 ont été formés sur les droits des enfants et les violences basées sur le genre, les 1er et 2 décembre à Zafi.
Le Groupe de réflexion et d’action, Femme, Développement et Démocratie (GF2D) est l’auteur de cet évènement qui a reçu l’appui financier du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance (UNICEF). Cette formation est un volet du projet « Implication des jeunes et adolescent(e)s dans la prévention de la violence et conflits, la promotion de la citoyenneté et la consolidation de la paix au Togo ».
L’intérêt de la rencontre est d’outiller les participants sur les attitudes à adopter afin de prévenir les conflits et consolider la paix. Il s’agit aussi d’impliquer les jeunes dans la prévention des violences communautaires et l’extrémisme violent. Les capacités des jeunes ont également été renforcées afin qu’ils soient aptes à organiser des campagnes de sensibilisation dans leurs localités respectives.
Des communications, entre autres, les droits humains ; la typologie des violences et la lutte contre les violences basées sur le genre y compris les abus et exploitations sexuelles ; la citoyenneté et responsabilité ; les techniques de prévention et de résolution pacifique des conflits, la promotion des attitudes et comportements non violents ont meublé les travaux.
Le représentant du maire de la commune Yoto 2, Gbessia Zakari s’est réjoui de cette initiative qui, selon lui, vient renforcer les jeunes à adopter des comportements responsables et à lutter contre les violences sous toutes ses formes. Il a exhorté les participants à s’investir afin d’atteindre les résultats escomptés.
La conseillère du programme juridique en direction des femmes au GF2D, Mme Mélanie Sonhaye Kombate a indiqué que différents types de violences sont perpétrées contre les enfants dans toutes les sociétés. « Ces violences prennent la forme des atteintes mentales, physiques, abus, exploitations sexuelles et domestique, abandon et mauvais traitement », a-t-elle dit. Elle a rappelé que selon l’enquête démographique de santé au Togo (EDST-III), 27% d’enfants sont victimes de sévices corporels, de violences physiques et de maltraitance, et 5% sont victimes d’abus ou d’exploitations sexuelles. Mme Sonhaye Kombate a ajouté que les jeunes continuent d’être exposés à des phénomènes dangereux comme la délinquance juvénile, les conflits intergénérationnels, la toxicomanie et l’extrémisme violent malgré les efforts faits pour leur protection. Elle a remercié l’UNICEF pour son engagement à faire du respect des droits des enfants une réalité au Togo.
ATOP/SAK/MG