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ATOP Agriculture

Les pesticides chimiques causeraient-elles des maladies aux cultures maraichères et vivrières ?

ATOP par ATOP
21 mars 2023
dans Agriculture, Dossier
Temps de lecture:5 mins de lecture
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Par BISLAO Tchessou Piyabalo

A chaque saison culturale, les producteurs togolais enregistrent une perte de 40 à 60% selon les statistiques officielles pendant la récolte à cause des maladies qui attaquent les plantes en pleine croissance dans les champs. Quelles sont les principales maladies qui affectent les cultures maraîchères et vivrières ? Quelles conséquences engendrent-elles ? L’utilisation des pesticides chimiques serait-elle à la base des maladies qui affectent les cultures maraîchères et vivrières ?

63 ans 63 ans 63 ans
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Le chef section production végétale et contrôle des végétaux à la Direction préfectorale de l’Agriculture, de l’élevage et du développement Rural (DPAEDR) de Sotouboua, Kpémoua Hodabalo relève que les principales maladies qui affectent les cultures maraichères et vivrières sont de deux ordres. Il s’agit des maladies infectieuses ou d’origine biotique et des maladies non infectieuses ou abiotiques.

Un parasite s’attaque à une feuille de maïs

Pour M. Kpémoua, les maladies infectieuses sont celles qui sont causées par les insectes tels que les papillons, abeilles, fournies et les guêpes qui se nourrissent généralement de la sève, ou du nectar des plantes. Parmi ces maladies, il a cité, entre autres, la fusariose, le flétrissement bactérien, le chancre bactérien et la fonte de semis. Lorsque ces insectes piquent une plante pour sucer la sève, d’abord la plante est paralysée ensuite l’endroit où l’insecte a piqué devient une ouverture pour l’entrée des maladies, a-t-il ajouté.

M. Kpémoua poursuit en disant que lorsqu’un insecte suce une plante malade et après une plante saine, automatiquement cette dernière est contaminée, d’où les maladies d’origine infectieuse ou biotique. Pour pallier à cette maladie infectieuse, il convie les agriculteurs à un traitement régulier des plantes avec un produit adapté.

Parlant des maladies non infectieuses ou abiotiques, l’ingénieur des travaux agricoles a énuméré, entre autres, l’anomalie génétique, la brûlure solaire, l’excès de nutriments et le stress hydrique. Il explique que lorsque la plante manque ou n’a pas un certain nombre d’éléments naturels, notamment l’eau, la température, les sels minéraux, cet état de chose fait que la plante développe des comportements qui s’apparentent à une maladie. Donc pour éviter cette maladie d’origine abiotique, M. Kpémoua pense qu’on peut apporter à la plante ces éléments nutritifs en quantité normale.

Selon l’ingénieur des travaux agricoles, les pesticides homologués sont les produits conseillés pour lutter contre les insectes ravageurs et avoir un bon rendement. Pour les reconnaitre sur la place du marché, il suffit de voir si le fournisseur est un établissement agréé (reconnu) par le gouvernement togolais ou le ministère de l’agriculture. Pour le faire il suffit de voir si la notice du pesticide est transcrite en français. Si c’est le cas, donc c’est un produit homologué et est sous le contrôle du ministère de l’agriculture. Il est le seul qui assure un bon rendement et protège également l’environnement.

Pour les cultures contres saison et le maïs, l’ingénieur des travaux agricoles conseille l’utilisation des insecticides Lambda et Emacote qui sont des noms commerciaux pour lutter contre les insectes. Pour préserver la santé de l’homme, l’environnement et lutter efficacement contre la chenille légionnaire qui attaque le maïs, il est plutôt conseillé l’usage des produits à base biologique comme la poudre ou l’huile de neems qui sont fait à base des graines de neems.

Des conséquences drastiques sur les producteurs

Pour les pertes, M. Kpémoua estime que lorsqu’un producteur ignore l’aspect phytosanitaire de la plante, il peut perdre 100% de ces récoltes. Dans la nature, il y a toujours des insectes qui colonisent les plantes car, ils se nourrissent de ces plantes et si l’aspect phytosanitaire n’arrive pas ou si vous ne faites pas le suivi, ils peuvent complètement détruire cette plante, a-t-il poursuivi.

M. Kpémoua a convié les producteurs vivriers et maraîchers à connaître les insectes qui colonisent ou les maladies qui infectent les cultures afin d’intégrer dans leur planification, des méthodes de lutte pour préserver leur culture.

Une tomate rongée par un ravageur

Quant à ce qui concerne particulièrement les produits maraîchers, le non-respect des aspects phytosanitaires fait que les insectes ravageurs attaquent les légumes et les rendent impropres à la vente constituant une perte énorme pour le producteur.

M. Kpémoua invite les producteurs à s’approcher des services techniques de l’agriculture pour des conseils et surtout à éviter des produits douteux et à adopter des produits indiqués et homologué pour une bonne réussite de leur production.

« En 2020, j’ai fait un champ d’un hectare où j’ai planté le maïs, le haricot et le soja. Mais après j’ai constaté une infestation de mon champ. J’ai dû recourir l’aide d’un conseiller agricole qui m’a indiqué ce qu’il faut faire et c’est grâce à ces conseils que j’ai pu sauver ma récolte », a confié un jeune agriculteur Kpatcha Essomanda, dans le canton de Séssaro.

Quant à Mme Tchalim Pyalo, une agricultrice du canton de Sotouboua, elle se rappelle avoir été victime de ces insectes en 2016. « En 2016, j’ai cultivé du haricot et du voandzou sur un demi-hectare. Après j’ai vu des déchirures sur les feuilles mais je n’y ai pas prêté attention. Par la suite, cela s’étendait sur d’autres parties du champ. J’ai discuté avec un vieux paysan qui m’a dit de recourir rapidement à un conseiller agricole. J’ai réagi un peu tardivement et cette année-là, la récolte était mitigée ».

La lutte intégrée, la meilleure méthode de lutte contre les insectes

 « Ce n’est pas l’utilisation des produits qui fait que la population des insectes augmente, mais plutôt c’est la façon dont nous utilisons les produits qui pose problème », a fait entendre M. Kpémoua, ingénieur des travaux agricoles à l’ICAT Sotouboua. Pour lui, les producteurs n’utilisent pas les produits indiqués et lorsqu’ils ont les produits, ils les utilisent mal (le choix du produit, le dosage et la fréquence de traitement). Cette mauvaise utilisation fait que les insectes développent une certaine résistance à ces produits. Il convie les uns les autres à revoir le choix des produits et le système de traitement.

La meilleure manière de lutte contre ces insectes est la lutte intégrée qui est la combinaison de toutes les autres méthodes de lutte. (Le suivi et les pratiques culturales). Elle consiste à faire la rotation des cultures pour permettre de rompre le suivi d’un ravageur donné, a indiqué M. Kpémoua.

Pour ajouter à la lutte intégrée contre ces maladies, le directeur régional de l’ICAT-Centrale, Issifou Amadou préconise une surveillance continuelle des champs ; des recherches précoces des amas d’œufs et des symptômes ; une intervention dès l’apparition des premiers symptômes. Il suggère également aux producteurs d’éviter les associations avec des champs des plantes hôtes (poacées, coton, tomate et autres) et à mettre autour des champs des plantes pièges et/ou des plantes répulsives. Il conseille aussi la formation et la sensibilisation des producteurs sur l’utilisation des pesticides chimiques. M. Kpémoua a exhorté chaque producteur à s’approcher des conseillers techniques ou des services compétents de l’agriculture dans chaque préfecture pour d’amples informations pour réussir leur culture et obtenir de bons rendements.

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